mercredi 10 avril 2013

PRÉVENTION EN PRÉFECTURE - Sécurité routière : sensibiliser les jeunes.

Je diffuse un article du Républicain Lorrain qui évoque la sensibilisation des jeunes en matière de sécurité routière.

Il est important que les Pouvoirs Publics prennent conscience de l’importance de cette insécurité routière qui peu toucher tout un chacun, au coin de la rue, sur un passage protégé, sur une route en ligne droite…

Mais, cette opération de promotion aura t-elle assez d’impact pour faire baisser l’accidentologie ? Je n’en suis absolument pas convaincu. Il suffit d’observer les adolescents, aux alentours des établissements scolaires, traverser les rues et carrefours, sans aucune précaution et bien entendu, sans passer par la case “passage piétions”.

Des campagnes de pub ou d’information à la télé ou à la radio peuvent avoir un action de sensibilisation, mais c’est bien sur les lieux d’infractions (je sais, je connais la traditionnelle citation : “on ne peut pas mettre un gendarme derrière chaque conducteur”) que les actions efficaces doivent être menées.


Publiée le 10/04/2013 Source : http://www.republicain-lorrain.fr/moselle/2013/04/10/securite-routiere-sensibiliser-les-jeunes

PRÉVENTION EN PRÉFECTURE Sécurité routière : sensibiliser les jeunes

L’an dernier, soixante personnes sont mortes sur les routes de Moselle. Des drames qui sont la conséquence de comportements à risques devenus récurrents. La préfecture de Lorraine multiplie les actions de sensibilisation

 

Les acteurs de la sécurité routière ont mené une action de sensibilisation,  pointant notamment les comportements à risques devenus récurrents au volant.  Photo Marc WIRTZ

Les acteurs de la sécurité routière ont mené une action de sensibilisation, pointant notamment les comportements à risques devenus récurrents au volant. Photo Marc WIRTZ

Un SMS pianoté du bout des doigts, le regard qui traque une cendre de cigarette tombée sur le siège et parfois, un verre de trop dans le nez… Cela représente quelques secondes d’inattention, à peine. Suffisant, cependant, pour changer le cours de toute une vie. Au bout d’un drame, pas de marche arrière possible. Mais on peut rétrograder les statistiques. À condition de prendre du recul et de modifier son attitude au volant.

C’est le message que souhaitent « marteler et relayer sur le terrain » Nacer Meddah, préfet de Lorraine, la cellule sécurité routière de la préfecture, ainsi que le procureur de la République. Ensemble, ils ont embrayé sur une action de sensibilisation envers les jeunes conducteurs. Un film choc a été projeté pour « flasher » les consciences sur les dangers de la route, encore trop souvent « empruntée avec désinvolture », regrette Nacer Meddah. Lequel espère « propager une bonne parole, loin d’être entendue ».

Un rappel à l’ordre qui trouve régulièrement écho dans la rubrique faits-divers débordant de tristes illustrations de cette désinvolture.

Des taux qui explosent

La légèreté des comportements ciblée par le préfet se traduit dans le bilan de 2012, jugé « mauvais » au regard des années précédentes. Les chiffres résument tous les longs discours. Soixante personnes ont été tuées sur les routes de Moselle. Une augmentation notoire de 13 %. Des accidents mortels, dont la cause première reste la consommation d’alcool. Dans 44 % des cas, précisément. Deux fois plus qu’en 2011, pour la comparaison. Les taux explosent, comme ceux contrôlés par les forces de police. L’alcoolémie moyenne se situe autour de 1,9 gramme, jusqu’à 3,34 grammes. Très souvent, l’emprise de stupéfiants complète « un cocktail détonant » qui multiplie par quinze le risque d’un aller sans retour.

Autant d’excès aux conséquences désastreuses que la cellule sécurité routière de la préfecture tente de réduire aux côtés des acteurs de la prévention. Un comité de pilotage d’actions innovantes a ainsi été mis en place. Le clip montré est notamment diffusé régulièrement dans les lycées et établissements supérieurs. Un jeu de questions-réponses a également été organisé par le biais d’une radio locale. Les douze gagnants sélectionnés parmi les auditeurs pourront effectuer un stage de conduite dans un centre Centaure, partenaire des actions menées en préfecture.

Un bon moyen de se confronter à la réalité de ses écarts de conduite. Histoire de comprendre ses erreurs et corriger la trajectoire.

A. P.

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