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L’association a découvert un projet de Monorail aérien suspendu Québécois et voudrait voir cette solution choisie pour désengorger l’autoroute entre Thionville et Luxembourg.
L’association UCIROUTHE, Usagers et Citoyens de la Route-Thionville et Environs, tient son assemblée générale ce vendredi à 20 h dans la salle du Manège. Son président, Yves Clément, présentera un projet qui lui tient à cœur.
Avant de nous présenter votre projet, pouvez-vous évoquer le bilan de l’année 2014 ?
Yves Clément : « L’année dernière a été un peu mise entre parenthèses par la dizaine de membres de notre association. Pour ma part, en tant que conseiller municipal délégué Agenda 21, je me suis contenté de participer à des commissions d’accessibilité ou concernant les pistes cyclables et de relever des anomalies routières. »
Vous êtes donc une association qui a seulement une vocation de proposition ?
« En effet et de ce fait nous n’avons que des dépenses de fonctionnement en particulier en ce qui concerne les déplacements pour se rendre à des salons ou des réunions. »
Alors parlons de votre proposition phare.
« Avant je voudrais évoquer les difficultés de circulation sur la route de Manom et au rond-point du Kinépolis pour lesquelles j’ai déjà alerté les pouvoirs publics. Mais revenons au sujet essentiel de l’AG. Cette année 2015 me parait propice au lancement de ce projet car le monde politique régional est plus homogène après les dernières élections et alors même que Jean-Claude Junker est devenu le président de la Commission Européenne.
Pour lutter contre la densité de la circulation sur l’A31 entre Thionville et Luxembourg, plusieurs solutions alternatives ont vu le jour. En accord avec le député maire Anne Grommerch, mon association et moi soutenons le projet d’installation d’un monorail suspendu au-dessus de l’A31, sur le terre-plein central. Utilisant une nouvelle technologie, le moteur roue, ce mode de transport imaginé par TrensQuébec est encore à l’étude. Mais il présente l’avantage d’être écologique, rapide et ne nécessite aucune acquisition de foncier, tout en permettant des liaisons très modulables. De plus il est trois fois moins couteux, 7 millions d’euros au kilomètre, qu’une ligne TGV. J’ai d’ailleurs envoyé un mail à ce sujet au premier ministre du Québec, Philippe Couillard et nous faisons réaliser une vidéo sur ce projet dont je suis fermement convaincu que c’est la bonne solution, d’autant plus que notre réflexion se fait dans un cadre transfrontalier au sein de la Grande Région. Inutile d’ajouter que si ce projet se finalisait, il ferait de la région thionvilloise une vitrine du transport écologique et le contexte de la conférence sur le climat qui aura lieu du 30 novembre au 11 décembre au Bourget ne peut que contribuer à sa future réalisation, du moins je l’espère. »
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