Quand un français évoque le “vélo couché”, il se remémore le cycliste quelque peu farfelu et original qui se déplace en position incongrue, avec son pavillon flottant au vent pour pouvoir être vu des automobilistes.
Mais quand un allemand, notre voisin d’à quelques kilomètres de Thionville, l’évoque, c’est pour en faire une activité économique à part entière.
Ce que je vais vous exposer va surprendre. En effet, accompagnant le gaillard sur la photo précédente, j’ai pu découvrir en 2010 une exposition à Germersheim, ville de 20.000 ha, situé dans le land de Rhénanie-Palatinat, en rive gauche du Rhin, à 200 km de Thionville
La suite en images et proposition de réalisation d’une zone d’activité en Moselle Nord.
Sur ce diaporama, vous pouvez voir l’étendue de l’activité.
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Communément, nous avons l’habitude de voir circuler des vélos traditionnels, comme je pratique régulièrement. De temps à autre, je vois circuler (assez rarement) des cyclistes sur vélos couchés. Jusque là, rien de particulier.
Sauf que, ce samedi 24 avril 2010, j’ai découvert à 2h00 de Thionville, un salon où étaient exposés des centaines de cette nouvelle génération de véhicules à 2, 3 ou 4 roues. Il y en a de toutes sortes, des sportifs, des ludiques, des utilitaires, avec remorques, et aussi des accessoires techniques ou décoratifs..
Une société qui n’innove pas est une société qui régresse, que ce soit la société commerciale, industrielle ou la société humaine.
Nos voisins allemands et hollandais ne se posent pas la question de quoi faire pour progresser économiquement, ils innovent, développent et amènent une offre généreuse en face d’une demande de plus en plus grande en matière de loisirs et de temps libre
La France connait comme les autres pays une activité quelque peu en berne et je connais les efforts de certains dirigeants et politiques pour développer l’activité économique de la région thionvilloise et mosellane.
Aussi, je vous propose ma réflexion et proposition au sujet des «vélos couchés ».
Les habitants de la grande région de Thionville ont à leur disposition des pistes cyclables et des vélos traditionnels qui leur permettent de se déplacer soit pour aller au travail, faire du magasinage, comme disent les Québécois ou tout simplement pour de détendre et en faisant du sport.
L’ami qui m’a fait découvrir le salon de Germersheim s’apprêtait à acquérir un vélo couché et c’est à partir de là que je me suis posé la question de savoir comment « développer économiquement » cette activité de mobilité environnementale.
Cette activité est encore une activité de niche et rares sont les points de vente pour de tels équipements dans la quart nord-est.
Je pose ici les quelques idées qui seraient nécessaires de creuser pour que Thionville et sa région se dote d’une infrastructure innovante.
A l’image de la manifestation de la Biennale mondiale de Paramoteur de Basse-Ham, qui à mon sens reste un évènement ponctuel, il est imaginable de créer un pôle d’activité basé sur le vélo couché.
1) La zone de loisirs : Pour commencer, il serait nécessaire de créer une zone de loisirs dédiée au vélo-couché, par exemple, sur une des berges de la Moselle, en aval de Thionville, rive droite ou gauche, il y a de la place.
Cette zone serait la vitrine permanente de l’activité et une zone d’entrainement et d’évolution. Il est évident que l’on ne roule pas sur un vélo-couché bicycle comme sur un vélo traditionnel et que la pratique sur les routes est quelque peu risqué du fait de la position relativement basse.
2) Le commerce : Cela nous amène à penser à associer des professionnels du vélo afin que les futurs utilisateurs puissent trouver sur place les matériels et équipements nécessaires.
3) Le Salon : Il est question de la création d’une structure multifonctionnelle sur la zone de Meilbourg et je souscris tout à fait à cette idée. Mais dans un premier temps, j’imagine l’équivalent du salon de Germersheim pour le Grand Est. Un weekend de salon, c’est de l’activité économique instantanée mais aussi des retombées dans les semaines et mois suivants. Reste, en attendant la structure ad’ hoc, à trouver dans la zone de la Moselle-Nord, idéalement proche de Thionville , un espace capable d’accueillir un tel rendez-vous.
4) Le vélo thérapeutique : La pratique du vélo traditionnel ne permet pas à certaines personnes handicapées d’en faire. Par contre, la position “allongée” du vélo couché autorise la pratique aux personnes ayant des problèmes de dos, du simple fait de la répartition du corps.
Reste à trouver la collectivité territoriale susceptible de prendre à charge un tel projet. Pour pouvoir l’introduire dans le circuit, je vais l’inscrire parmi les observations du SCOTAT (Syndicat Mixte de Cohérence Territoriale de l’Agglomération Thionvilloise) de Moselle Nord http://scot-agglo-thionvilloise.proscot.fr/index.php?p=3&s=1&c=832#, à l’occasion de l’enquête publique actuellement en cours, du 4 novembre au 6 décembre 2013..
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