jeudi 14 février 2013

CDSR_Commission_Départementale_de_Sécurité_Routière_du_12_février_13

Au départ, fin 2011, le ministre de l’Intérieur de l’époque lançait une initiative intéressante qui était de faire l’inventaire de la signalisation routière “aberrante”.

Vous comme moi, avez déjà “pesté” contre ce stop inutile, cette limitation inadaptée, ces ralentisseurs “casse-amortisseurs”.

Suite à cette invitation, j’ai fait l’énumération de quelques points litigieux du point de vue signalisation. Voir https://docs.google.com/file/d/0BwQKImfFyfihMHhuYWZzTzFDQjg/edit?usp=sharing

En mars 2012, j’ai donc tenté de communiquer cette liste à la CDUSR, Commission Départementale des Usagers de Signalisation Routière via une page dédiée sur le site de la Préfecture de la Moselle http://www.moselle.pref.gouv.fr/index.php?headingid=638, actuellement encore visible.

Après plusieurs relances infructueuses et avec l’appui d’élues,  j’ai enfin eu, le mois dernier, l’information comme quoi cette instance avait été supprimée en Avril 2012 !!! et intégrée à la CDSR, Commission Départementale de Sécurité Routière.

En décembre, une nouvelle Directrice de Cabinet du Préfet de Moselle est nommée, il s’agit de Madame Nathalie BASNIER, qui a eu l’amabilité de m’inviter à cette CDSR.

Donc, ce mardi 12 février, j’ai eu l’honneur de participer à cette commission, qui en plus de décider d’actions de sécurité routière, intervient pour autoriser des manifestations sportives (courses cyclistes, de voitures), donner des agréments en matière d’auto-écoles, entres autres.

En consultant la liste non exhaustive des points soulevés, vous comprendrez que mon intention est à la fois d’agir sur 2 leviers en matière de circulation automobile : la Sécurité et la Fluidité. deux maitres-mots pour permettre des déplacements surs et harmonieux.

Or, dans cette commission, siègent des personnalités représentant les administrations départementales suivantes : Sécurité Routière, CRS autoroutière, Gendarmerie, Police, DDT (Direction Départementale des Territoires, UTR (Unités Territoriales Routières, services dépendant du Conseil Général chargés des aménagements et entretien des routes départementales), soit au total une douzaine de personnes.

Côté usagers, je m’attendais au minimum, à voir la Prévention Routière et l’Automobile Club de Moselle. Il est vrai que des activités de rattrapage de points de permis de conduire sont plus intéressantes (pécuniairement, je m’entends).

Et moi et moi, seul pour argumenter pour :

  • faire passer la vitesse de 50 km/h à 70, à des endroits sans éléments à risques particuliers, comme pour la traversée de Garche ou le virage en “S” de Hunting, vous savez à ces endroits où vous êtes observés à la jumelle, pour ensuite recevoir à la maison un courrier de contravention pour excès de vitesse
  • contester la présence de zones alternativement à 50, 30, 50 et 30 km/h, comme dans la traversée de Evrange sur la D656 avec des “coussins berlinois” qui, mécaniquement, font baisser la vitesse, alors qu’il y a une voie parallèle pour les déplacements doux et que les traversées de piétons sont peu importantes.
  • s’interroger sur le passage de 110 à 90 sur l’A31, sens Nord-Sud, après la sortie 43 Elange.
  • constater qu’à la sortie 38 Yutz en venant de Metz, le vitesse n’est limité qu’à 90 jusqu’à l’entrée d’agglomération de Thionville-Cormontaigne, permettant une limitation de vitesse anormalement élevée sur la D1, dans la traversée de Yutz, après un franchissement de piste cyclable et de carrefour giratoire.

parmi les points importants, sachant que c’est un “échantillon” des anomalies de signalisation.

En commentaires, je me permets de donner mon sentiment, à savoir que

  1. lorsqu’il s’agit de “relever” une limitation de vitesse, personne ne veut prendre cette responsabilité au cas ou il y aurait un accident pour lequel les services seraient jugés responsables. Et les autorités de contrôles (radar) auraient plus de difficulté à verbaliser facilement les “pauvres” automobilistes pour quelques petits km/h au delà de la vitesse, sans pour autant négliger l’impact de la vitesse sur l’accidentologie. Mais, les chauffards ont souvent le bonheur de passer à travers les mailles du filet.
  2. lorsque des élus locaux (le Mire de la commune a autorité pour prendre des mesures sur son territoire, même s’il s’agit de voirie départementale ou nationale, comme ma mise de ralentisseurs et de zones de limitations de vitesse abusivement basse.
  3. lorsque sur une autoroute, les autorités en charge de la sécurité décident qu’en zone de rase campagne, la vitesse est limitée à 110 et en zone urbaine à 90, sauf que certaines portions entre 2, sont, par défaut ramenées à 90, sans que la structure de la chaussée ne varie.

Conclusion : j’ai pu constater le déséquilibre entre les partisans de la “sécurité”, très nombreux et professionnels et le partisan de la “fluidité” qui ne néglige aucunement la sécurité.

Alors, chers usagers et citoyens de la route, si vous considérez qu’il faille améliorer la fluidité sans négliger la sécurité, je vous engage à m’aider dans ma démarche pour que, dans la région thionvilloise”, nous puissions rouler en bonne inintelligence dans un esprit de partage de la route.

N’hésitez pas à me faire part de vos remarques et commentaires à l’adresse courrielle : citoyensdelaroute.thionville@gamil.com

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